Sous-sols de l'hopital
Des dizaines de kilomètres de couloirs courent sous l'hopital,
ces souterrains sont vides pour l'essentiel.
Ils constituent les derniers vestiges de l'ancienne clinique
qui se dressait ici depuis près d'un siècle
jusqu'a cette récente rénovation.
De nombreux lieux anciens demeurent au sein de ces sous-sols:
la salle d'opération secrète, les laboratoires d'expérimentation médicales,
les cellules où le médecin chef conserve, aujourd'hui encore
les patients clandestins de son établissement,
l'ancien secteur médical militaire
où furent pratiquées; de nombreuses recherches sur les gaz de combats,
pour de la guerre de 14-18, ainsi que des recherches sur la
radio-activité,
depuis la deuxième guerre mondiale.
La Morgue et le laboratoire de pathologie
La partie la plus officielle de ces sous-sols est plus fréquentée.
C'est là que se trouve la morgue et les salles de dissection et
d'autopsies,
où officie la jeune et jolie pathologiste Prenom Nom, solitaire,
et aux manies un peu bizzarres.
La plupart du temps, quand elle est de garde la nuit,
elle dort sur une des tables d'examen.
Pour ne pas être dérangée ou surprise,
elle se recouvre alors d'un linceul propre,
qui la rend inpossible à distinguer des cadavres plus ou moins
découpés alignés sur ces tables.
Du moins jusqu'au moment où elle se lève et retire son linceul.
Le laboratoire d'expérimentations médicales
Une immense pièce plongée dans la pénombre.
On ne distingue que les premières paillasses
encombrées de flacons et de matériel d'aspect ésotérique.
Le courant est coupée dans cette partie du sous-sol,
toutes les lumières sont éteintes.
Seules les veilleuses et les lumières de secours luisent encore.
Un aboiement las, r&ep&etitif, plaintif, machinal, provient du fond du
laboratoire.
Là, dans une cages aux lourds barreaux d'acier, se tient un monstre
qui autrefois fut un chien, avant d'avoir été profondément
remodelé
et transformé par des manipulations étranges.
Le docteur qui officie ici demeure introuvable, et ne répond pas
quand on l'appelle.
Il repose dans un coin sombre de la pièce, au milieu de fioles
et de flacons fracassés.
Il est mort, et son corps est recouvert de blattes étranges,
produits des manipulations génétiques de ce laboratoire.
Le deuxième sous-sol
Le deuxième sous-sol est un simple couloir.
De chaque côté du couloir se trouve une demi-douzaine de cellules
Elles sont soit vides soit fermées à clé.
Mais un judas sur la porte permet de voir leur occupant.
La dernière cellule à gauche contient la fille de 7 ans du
médecin chef,
enfermée ici dans une pièce immaculée
éclairée d'une lumière si crue qu'elle blesse les yeux.
Elle est attachée sur son lit et semble inconsciente.
Une étrange machinerie est à son chevet et émet un
bip-bip régulier.
Le réseau de réaffectation
Médecin qui vit dans les sous-sols de l'hopital
où il s'est aménageé une petite chambre clandestine,
économisant ainsi un loyer (ils sont hors de prix en ville).
Il connait tout et tout le monde dans cet hopital,
et c'est le roi de la débrouillardise,
des arrangements non-officiels et des réseaux d'influence.
Il s'est constitué un important réseau de gens qui lui "doivent
des services"
(ou sur lesquels il a un moyen de pression par l'intermédiaire d'un
petit chantage).
Ses pouvoirs "occultes" sont donc grands.
A son niveau, il participe au bon fonctionnement de l'hopital:
il vole (ou fait voler par ses connaissances) tout le matériel et les
fournitures qui sont en excédent dans chaque service,
et il les redistribue dans les services qui en ont besoin.
Ce sont ainsi des centaines de blouses, des dizaines d'armoires
et plusieurs microscopes qui ont été "réaffectés"
a d'un endroit où ils prenaient la poussière vers un endroit
ou ils servent.
La salle de paris
Par l'intermédiaire de ce médecin,
une grande partie du personnel de l'hopital joue des paris d'argent
atteignant parfois des sommes importantes.
Ces paris concernent la durée du séjour des patients,
la vie ou la mort des cas critiques... Il y a plus grave:
depuis que ce médecin a des problèmes d'argent,
il "intervient" directement dans le résultat des paris
et dans le traitement des patients, entrainant la mort du patient
et faisant perdre les gros paris. Il devient ainsi de plus en plus riche,
mais il a au moins cinq morts à son passif.