Le premier etage

Service de neurochirurgie, maternité, soins intensifs. En construction...

Quand vous rentrez ici, tout est étrangement désert...
Pas un bruit, pas un son, personne.
Alors qu'on s'attendrait à un endroit grouillant d'activité comme une ruche au printemps.
Seul le bourdonnement de machines invisibles, et le blip occasionnel d'une moniteur electronique rompent ce silence.

Après que vous ayez parcouru quelques couloirs, les perspectives changent subtilement.
Le plafond se fait plus haut, les couloirs s'allongent s'&etirent de plus en plus. Ils résonnent de plus d'échos.
Les angles des murs sont distordus, tout est plus grand, plus sonore, plus sombre. Toute chose prend des aspects étranges.

Chaque fois que vous reparcourez ce réseau de couloirs, il semble s'allonger un peu plus.
Au bout d'un moment de nouveaux couloirs partent d'endroits où il n'y avait rien quelques instants plus tôt, vous en jureriez.
De nouvelles intersections se créent, de nouveaux passages
vers des endroits qui ne peuvent pas tenir sur le plan géométrique et sans surprise d'un batiment modene.
Ces couloirs sont immaculés, inondés d'une intense lumière blanche, crue ;
ou au contraire totalement noirs, encombré de débris indéfinissables (d'origine organique ?).